Comment utiliser le triangle de Karpman pour sortir des relations de pouvoir ?
Et comment passer dans le triangle vertueux des relations saines đ
C’est le fameux triangle des relations de pouvoir : Le triangle de Karpman : Sauveur, victime, bourreau.
Le bourreau doit apprendre Ă avoir de l’empathie pour le mal qu’il ou elle fait Ă l’autre.
Par contre la victime doit apprendre Ă se responsabiliser et devenir acteur actrice de sa vie.
Le sauveur quand Ă lui se sur investi, il se sur engage et surtout il se sacrifie pour les autres…
C’est lĂ oĂč elle peut reprendre son pouvoir.
Triangle de Karpman pour sortir des relations toxique
Si tu veux arrĂȘter les comportements passifs agressifs et la violence psychologique alors tu peux les analyser en cliquant sur ces 2 liens.
DerriÚre les comportements passifs agressifs, il y a des gens blessés.
Ces gens :
- ne savent pas faire des demandes directes pour combler leurs besoins car ils considĂšrent que c’est de la faiblesse,
- ont peur de souffrir et qui n’ont pas appris Ă s’affirmer par peur du conflit et de perdre l’autre,
- Pensent que s’ils ne manipulent pas c’est l’autre qui va les manipuler et anticipe par projection le pire,
- etc…
Donc il n’est pas question de dire qu’il y a forcĂ©ment une volontĂ© de faire dĂ» mal Ă l’autre mais plus souvent une volontĂ© de se protĂ©ger et beaucoup de peurs et de blessures non guĂ©ries…
Dans cet article je te montre comment fonctionne le triangle de Karpman et comment l’utiliser Ă ton avantage pour avoir des relations saines qui soient basĂ©es sur la confiance, l’autonomie et l’entraide plutĂŽt que le pouvoir et la force.
La victime
La victime est le rĂŽle favori de la majoritĂ© des gens passifs ou qui ont dĂ» mal Ă s’affirmer, qui ont peur de l’Ă©chec.
La victime est un Ă©tat oĂč la personne appelons la Sophie va remettre la faute sur les autres.
Sophie va dire que
- les hommes ne l’Ă©coutent pas,
- qu’ils sont tous des connards,
- son copain ne fait jamais ce qu’il faut,
- la société est pourrie..
Bref Sophie aime se plaindre et se mettre dans une position de victime dans les situations.
Elle va utiliser la culpabilisation pour remettre la faute sur les autres et ne pas avouer ses erreurs et Ă©checs.Â
C’est une vision binaire oĂč il y a un gentil et un mĂ©chant.Â
Ce rĂŽle est confortable car il Ă©vite de se remettre en question, de prendre ses responsabilitĂ©s et de passer Ă l’action.
Ca évite aussi de reconnaitre ses erreurs.
Sophie dira que c’est Martin son chef qui est un mĂ©chant chef qui la reprend tout le temps et oublie de dire qu’elle fait la moitiĂ© de son travail et qu’elle passe plus de temps Ă trouver des problĂšmes qu’Ă les rĂ©soudre.
L’idĂ©e pour sortir du statut de victime est d’arrĂȘter d’ĂȘtre passive et observatrice et commencer Ă devenir crĂ©atrice de sa vie.
CrĂ©atrice c’est Ă dire responsable de
- faire un mĂ©tier qu’elle n’aime pas,
- ne pas changer par peur de ne pas trouver,
- ĂȘtre en couple avec un homme qu’elle n’aime pas par peur d’ĂȘtre seule,
- etc…
Il ne s’agit pas non plus de prendre 100% de la responsabilitĂ© sinon Sophie va se culpabiliser.
Comme dans le StoĂŻcisme, il faut apprendre Ă sĂ©parer ce qui dĂ©pend d’elle et ce qui ne dĂ©pend pas d’elle.
Puis se concentrer sur ce qui dépend de soi : ses actions, ses pensées et ses émotions.
En vouloir Ă quelquâun câest se faire du mal Ă soi donc la victime doit se focaliser sur elle et son propre pouvoir d’action.
Quand tu vois tout en gris dans la vie…
DĂ©place lâĂ©lĂ©phant !!
Ce qui veut dire que tu dois changer ton point de vue !
Le sauveur
Le meilleur rĂŽle en apparence mais pas dans les faits.Â
On enferme en réalité la victime dans un modÚle qui est le nÎtre et on prend le contrÎle sur elle.
J’avais un psychiatre que j’avais consultĂ© et qui aprĂšs quelques sĂ©ances m’a paru mal adaptĂ© pour un accompagnement.
Ce psychiatre me dit que mon mĂ©tier n’est pas un mĂ©tier ce qui est un jugement direct puis me dit que de toute façon je ne pourrais jamais guĂ©rir mes blessures sans lui…
Le sauveur croit aider mais veut se rendre indispensable et créé une relation d’emprise avec l’autre.Â
Le sauveur te dit quoi faire et t’empĂȘche de faire par toi mĂȘme.
C’est dur de batir une bonne confiance en soi si on ne fait rien en Ă©tant autonome seul.
Ainsi derriĂšre l’apparence positive de ce rĂŽle ce cache une relation dominant dominĂ© oĂč le sauveur empĂȘche l’autre d’ĂȘtre responsable de sa vie.
Le rĂŽle que j’ai le plus jouĂ© dans ma vie aprĂšs celui de victime quand j’Ă©tais jeune.
Le sauveur pĂȘche pour l’autre mais ne lui apprend pas Ă pĂȘcher.
En effet le sauveur ne croit pas que l’autre puisse se dĂ©brouiller sans lui ou fait tout pour devenir indispensable.
Ainsi le sauveur met la victime dans une dĂ©pendance et une emprise sans s’en rendre compte.
La relation Ă©tant dĂ©sĂ©quilibrĂ© la victime attend toujours plus du sauveur et n’apprend pas l’autonomie.
Le sauveur va se donner une bonne image en aidant les autres mais refuse de reconnaitre que ce qu’il cherche c’est la reconnaissance et le fait de se sentir important pour les autres.
Le sauveur se sacrifie comme Jésus sur la croix
Le sauveur ne doit pas continuer sinon il va petit Ă petit se sacrifier pour sauver sa victime et finalement avec de la rancune contre elle qui ne rend rien en retour.
C’est ainsi que le sauveur ne doit pas fusionner en sympathie mais avoir une distance juste d’empathie sans faire Ă la place de l’autre.
Le sauveur doit se rappeler que chacun est responsable de sa vie et que les autres peuvent faire sans lui.Â
En Ă©tant trop gĂ©nĂ©reux avec les autres, le sauveur est Ă©goĂŻste avec lui mĂȘme…
Le sauveur doit se centrer sur lui et ĂȘtre plus dĂ©tachĂ© des problĂšmes des autres qui ne sont pas les siens.
Ătre DĂ©tachĂ© ne veut pas dire ĂȘtre Insensible !Â
Ătre dans le LĂącher-prise ne veut pas dire ĂȘtre dans le Renoncement !
Donc agir en sachant que Lâillusion créée la Souffrance et lĂącher ses Attentes.
Souvent la meilleure façon d’Aider quelqu’un c’est de le laisser se DĂ©brouiller tout seul pour favoriser l’autonomie et l’indĂ©pendance.
L’enfer est pavĂ© de bonnes intentions.
Le sauveur doit reconnaitre ses propres limites et accepter que les autres feront diffĂ©remment de lui mais rĂ©ussiront tout de mĂȘme.
Il n’y a ainsi plus de jeu de qui a tord ou raison ou qui fait bien.Â
Le Sauveur devient coach quand il Ă©value l’autonomie des autres et leur laisse la responsabilitĂ© de leurs Ă©checs et de leurs victoires.
Le bourreau
Le bourreau aime avec le pouvoir et comme il considĂšre que l’autre est incapable il va l’engueule ou jouer de la force.
Le bourreau critique, juge et rabaisse.Â
Il le fait car il a besoin de pouvoir et de puissance.
En se mettant au dessus des autres il pense ainsi obtenir de l’autoritĂ© et de l’importance.
Il ne fait pas confiance aux autres et considĂšrent que seul une dĂ©monstration d’autoritĂ© peut les faire Ă©couter et accepter son avis.
Le bourreau ne veut pas d’ailleurs Ă©couter l’avis des autres il considĂšre que son avis est le meilleur.
Il va donc rabaisser les autres et les maltraiter.
Souvent les bourreaux sont trÚs exigeants et perfectionnismes et deviennent bourreau comme un comportement sous stress pour réussir.
Dans ce cas le bourreau privilĂ©gie l’atteinte de l’objectif Ă la relation humaine.
Le bourreau oublie que l’autre n’est pas un ennemi mais un alliĂ© et que pour restaurer une relation de confiance il doit apprendre Ă s’affirmer sans agressivitĂ©.
Le bourreau doit se rappeler que « seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin. »
đđšđŠđŠđđ§đ đ§đ đ©đđŹ đ©đđŹđŹđđ« đđ đ„đ đđđđđđđ đđź đđđđđđđđ đđ đđ©đ©đ«đđ§đđ«đ đÌ đđđđđ ?

victime deviens bourreau
J’ai remarquĂ© que quand on a vĂ©cu des expĂ©riences de Conflits Abus et autres quand on est jeune on a tendance Ă vouloir se protĂ©ger
- Soit en se considĂ©rant comme une victime et en Ă©tant dans l’Ă©vitement du conflit
- Soit en se considérant comme un guerrier et se dire
« đđŠđłđŽđ°đŻđŻđŠ đŻđŠ đźđŠ đ§đŠđłđą đ±đđ¶đŽ đ€đ©đȘđŠđł, đ°đŻ đź’đŠđźđźđŠđłđ„đŠ đ±đđ¶đŽ. »
Les deux attitudes reviennent Ă la mĂȘme attitude et croyance
« đđź đđ¶đČ đČđđ đ±đźđ»đŽđČđżđČđđđČ, đčđź đđ¶đČ đČđđ đđ» đ°đŒđșđŻđźđ »
Au final Ă vouloir se protĂ©ger on crĂ©er des dĂ©fenses et une protection qui nous empĂȘche de voir que certaines relations peuvent ĂȘtre bonnes, saines, porteuses et basĂ©es sur l’amour et le partage.
Donc c’est intĂ©ressant de voir que parfois il faut savoir se dĂ©fendre mais qu’Ă trop avoir peur des autres ont ne sait plus faire CONFIANCE.
Cette peur engendre un blocage qui empĂȘche de s’ouvrir et d’AIMER.
Je vais personnellement me connecter plus Ă mon Ă©nergie d’AMOUREUX
Bien sĂ»r le Guerrier est toujours lĂ mais il n’est pas UTILE tout le temps.
Je vous pose donc les questions pour ceux qui résonnent avec ce que je viens de dire :
- De quelles menaces cherchaient vous à vous protéger ?
- Est ce que voir la vie comme un combat et se battre (verbalement ou physiquement) est la meilleure maniÚre de réagir ?
- Est ce que voir la vie comme un combat est adaptĂ© Ă toutes les situations ou parfois c’est CONTRE PRODUCTIF
- La vie est telle tous le temps dangereuse ?
Au final apprendre Ă s’ouvrir et ĂȘtre vulnĂ©rable ou choisir ses combats et les moments oĂč l’on peut juste rester calme et ouvert me parait plus adaptĂ©
C’est Ă dire qu’ĂȘtre toujours dans l’Ă©tat d’esprit du Guerrier est limitant
C’est une CONTRE REACTION Ă la violence oĂč l’on passe de VICTIME Ă GUERRIER
Or le Guerrier sans l’Amoureux est juste un VA T EN GUERRE complĂ©tement fou et incapable de se rappeler qu’il peut OFFRIR autre chose aux gens et qu’on peut l’aimer.
C’est un ĂȘtre incapable de s’ouvrir et de RECEVOIR.
Comment sortir du triangle de Karpman ?
Le triangle de Karpman est un piÚge qui détruit vos relations amoureuses et sociales.
Le triangle est un jeu de pouvoir basé sur « Qui a raison et qui a tord ? »
Le but est donc de sortir de ces rĂŽles oĂč chacun pense avoir raison et accepter que la diffĂ©rence créée la complĂ©mentaritĂ©.
De plus il s’agit de communiquer ensemble pour que 1+1=3 et non pas un jeu de pouvoir.
L’autre devient alors complĂ©mentaire et on peut grandir ensemble et trouver des solutions ensemble dans une position d’Ă©gal Ă Ă©gal.
Triangle vertueux de Karpman
Pour en sortir vous pouvez développer votre estime personnelle, votre affirmation de vous et la communication assertive.
Cela permet d’apprendre Ă arrĂȘter de pardonner, de vouloir changer et sauver l’autre et le laisser responsable de son comportement.
Clique ici pour en savoir plus sur la communication harmonieuse ou CNV : Communication non violente.
Voici en dessous le triangle Vertueux avec des relations saines et construisent oĂč chacun grandit et se dĂ©veloppe avec les autres.
Comment sortir du triangle de Karpman :
- Le sauveur doit apprendre Ă laisser les autres responsables et autonomes,
- le bourreau Ă avoir de l’empathie et ĂȘtre plus dans les Ă©motions et pas juste les rĂ©sultats,
- la victime a devenir actrice de sa vie et responsable.
Bien entendu dĂ©velopper les compĂ©tences de :Â
- Avouer sa responsabilité
- Prendre ses responsabilités
- Proposer son aide
- Annoncer sa disponibilité
- exposer son point de vue
- Proposer des améliorations factuelles (et pas émotionnelles)
N’est pas chose aisĂ©e…
Cela s’apprend avec des techniques et de la pratique.
L’autre est un miroir
Ce qui tâactive tâĂ©nerve que tu juges et critiques chez les autres sont…
des parts de TOI mĂȘme que tu nâacceptes ou nâassumes pas !
Souvent tu es dans lâextrĂȘme opposĂ© de ce que tu juges
Tu as besoin de réintégrer ses parts non pas en adhérant mais en acceptant que cela fait partie de ton humanité.
Ensuite au lieu dâĂȘtre en rĂ©action Ă©motionnelle, une fois la charge nĂ©gative libĂ©rĂ©e tu pourras tâaffirmer dans ton identitĂ© sans ĂȘtre touchĂ©e nĂ©gativement mais par choix
Lâautre est un miroir !
Reviens Ă toi !
Comprendre se que l’autre active chez nous en termes de blessures c’est le travail de l’ombre de Carl Gustav Jung que j’utilise lors des coachings.
La thérapie Imago est utilisée en couple également avec ce travail de retour à soi (comme en tantra également).
Le but encore une fois n’est pas de dire qui a raison ou tord.
Il ne s’agit pas de savoir si c’est de notre faute en culpabilisant mais simplement de comprendre pourquoi le comportement de l’autre nous active.
En systĂ©mique relationnel, les jeux relationnels n’ont lieu que si les deux jouent leur rĂŽle donc il y a une co-responsabilitĂ©.
La victime a la responsabilitĂ© de ne pas couper la relation ou s’affirmer.
Pour aller plus loin et sortir d’une relation toxique et des jeux de pouvoir ?
Le triangle de Karpman entraine des relations basées sur le pouvoir et la domination.
Ces jeux relationnels toxiques ou malsains viennent d’un manque de respect de soi ou d’un manque de respect de l’autre.
Les deux personnes qui sont dans un jeu relationnel ne se considĂšre pas d’Ă©gal Ă Ă©gal.
Il existe bien entendu des méthodes pour sortir du triangle de Karpman en travaillant sur soi et sa communication.
Si tu veux faire des exercices de coaching concrets avec moi pour passer de la thĂ©orie Ă la pratique alors tu peux me contacter en cliquant sur le lien Whatsapp en dessous :Â
Loup : Coach professionnel certifié HEC et hypnothérapeute
Mail :Â contact@loupcoach.fr
No responses yet